EDIT Pierrot : l'article est maintenant disponible ici http://blackjack-square.com/_site/actua ... -blackjackDepuis 6 mois, un PDG américain répondant au nom de Don Johnson (oui, comme l'acteur de Miami Vice) saigne les casinos d'Atlantic City, le petit Las Vegas de la côte est des Etats-Unis située dans le New Jersey. Durant cette période, Johnson affirme avoir dépouillé le Caesar de 4 millions de dollars, soulagé le Borgata de 5 millions et enfin soutiré 5,8 millions au Tropicana. Tout ça sans utiliser les fameuses techniques de comptage de cartes popularisées par le film Rain Man ou le plus récent Las Vegas 21, avec Kevin Spacey, inspiré d'une histoire vraie.
Non, Don Johnson n'est pas un joueur professionnel, juste un flambeur amateur, patron d'une compagnie de logiciels de paris sur les courses de chevaux, qui fait mentir l'adage "la maison gagne toujours" grâce à un cocktail de bonne connaissance du jeu, d'aisance financière, de discipline et de chance insolente.
"Ils battent la plupart des gens sur la distance parce que le joueur moyen n'a pas la bankroll (fonds qu'un joueur s'accorde pour jouer et ne doit pas dépasser). Mais moi j'ai ma propre bankroll. Si tu peux encaisser les mauvaises passes, tu gagneras. Il faut aussi comprendre les mathématiques".
Dans son rush, Johnson a connu quelques pics ahurissant, dont un gain de 2,25 millions de dollars réalisé en deux nuits au Borgata. Encore plus fort, il empoché 5,8 millions en 12 heures au Tropicana, au mois d'avril, un record de pertes pour le casino dont le gérant, Mark Giannantonio, a depuis été licencié.
Fort de ses gains, Johnson avait adopté une stratégie de plus en plus agressive en jouant des sommes d'argent toujours plus importantes, jusqu'à 100 000 dollars la main contre 25 à ses débuts il y a 15 ans. Les casinos, qui pensaient avoir flairé le pigeon du siècle, lui proposaient même une remise de 20 pourcent sur ses pertes pour l'inciter à jouer à de telles limites. Pour le résultat que l'on connait.
Aujourd'hui, Johnson affirme ne plus bénéficier de telles remises et être interdit de jeu dans quelques casinos. Mais on peut parier que ces derniers se referont avec la publicité générée par ce cas particulier, et l'affluence de nouveaux joueurs persuadés qu'ils peuvent aussi gagner au blackjack...
Avis à bon entendeur, c'est tellement beau de claquer sans compter, et ici, ca paye apparement